Avec l’attention croissante portée au bien-être à long terme, les cosmétiques sont de plus en plus reconnus comme des outils reliant beauté et santé. Ne se limitant plus aux soins de la peau traditionnels, les formulations modernes visent désormais à influencer les interactions peau–cerveau, donnant naissance aux neurocosmétiques : une nouvelle catégorie conçue pour soutenir à la fois la santé dermatologique et émotionnelle.
Animée par un intérêt de longue date pour les approches holistiques de la préservation de la santé cutanée et du ralentissement du vieillissement de la peau, Eva Johnston, en collaboration avec des professionnels reconnus des sciences de la santé, a lancé une exploration scientifique approfondie de l’étiopathogénie du déséquilibre cutané et de l’inflammation — reconnus comme des précurseurs du vieillissement prématuré. Ses travaux ont porté plus particulièrement sur l’acné de l’adulte, la peau sensible chez les peaux matures, le contour des yeux et le vieillissement cutané précoce. Cette recherche a exploré les mécanismes sous-jacents à une homéostasie cutanée altérée, identifiant la micro-inflammation chronique, la dysrégulation neurogénique et la fonction barrière altérée comme facteurs clés.
L’approche s’est distinguée par une collaboration interdisciplinaire poussée, impliquant des experts de divers domaines. Un apport notable provient de la psychodermatologie — une discipline scientifique établie qui explore la relation bidirectionnelle entre les états psychologiques et les affections dermatologiques —, antérieure au champ émergent des neurocosmétiques.
Titulaire de formations académiques en sciences humaines et en économie d’entreprise, et forte de plus de 15 ans d’expérience en tant que cadre dirigeante dans des entreprises multinationales, Eva Johnston s’est progressivement tournée, depuis 17 ans, vers la recherche et le développement dédiés à la cosmétologie et à l’innovation dermaceutique. Aux premiers temps de la marque Eva.J, alors confrontée à de nombreux défis et lacunes, le Dr Christian Repond et la pharmacienne Claudine Gex ont joué un rôle déterminant dans la concrétisation de formulations cosmétiques à visée santé.
L’une des voies explorées par Eva.J consiste à développer des produits de soin qui, par le biais d’expériences sensorielles ou d’une utilisation répétée, créent une mémoire neuronale permettant un bon fonctionnement de la peau, avec à la clé une amélioration potentielle de sa qualité au fil du temps.
Les sérums biologiques Eva.J sont enrichis en ingrédients capables de déclencher la libération d’endorphines ou d’autres neurotransmetteurs du bien-être, procurant un effet immédiat sur l’humeur. Certaines compositions sont spécifiquement formulées pour induire des effets apaisants.
Le S-Lift, notre soin visage breveté emblématique, a démontré des résultats remarquables dès la première application, sous contrôle dermatologique et instrumental. Des tests in situ ont été réalisés sur une peau caucasienne, chez des femmes âgées de 54 à 62 ans. D’autres essais, menés en Asie centrale, ont confirmé les résultats initiaux et ont soulevé de nouvelles pistes de recherche sur l’amélioration du sommeil et la relaxation profonde observée chez les volontaires.
L’application des neurocosmétiques est un champ à explorer — mais elle représente assurément l’évolution future du soin de la peau.